mardi 15 janvier 2008

Baise et procréation (2)

Seule la femme doit véritablement avoir le pouvoir de dire si oui ou non elle décide de poursuivre la grossesse. Vous me direz que c'est un droit acquis. Mais dans les faits, c'est tellement différent. Le nombre de femmes qui avortent sous l'influence d'un sale con alors qu'elles ne le souhaitent pas. L'homme devrait être obligé d'assumer avec elle, quelque soit la décision de la femme. S'il n'en est pas capable, on devrait le stériliser chimiquement, comme les piqûres qu'on injecte tous les mois à certaines femmes handicapées pour qu'elles ne tombent pas enceintes. Le mâle devrait être totalement interdit de tenter d'influencer ou de guider sa partenaire dans sa décision. Jamais je ne suggérerai à un mec non malade de se faire opérer ou de prendre des médicaments qui risquent de le mettre dans un sale état. Alors pourquoi le feraient-ils ? Pourquoi pourraient-ils oser un instant essayer d'orienter une femme vers un avortement. Ils doivent juste fermer leur gueule et assumer l'acte sexuel jusqu'au bout. Et attention, pas de « t'as qu'à prendre la pilule du lendemain, c'est pas grave » quand la capote craque. Si ! C'est grave ! C'est moi qui vais dégueuler, qui risque de devenir stérile à cause d'un crétin qui ne sait toujours pas utiliser correctement les préservatifs où qui maîtrise le coïtus interruptus aussi bien qu'un puceau.

28 commentaires:

Marcel Serre-Dents a dit…

Hahaha !

(Mon Dieu mais j'utilise moi-même la capote comme un puceau ! Et c'est pas près de s'améliorer.)

(Je crois que je ne demanderai jamais à une femme d'avorter. Je ne l'ai jamais fait. La dernière fois qu'il y eut risque, c'est elle qui prit la pilule RU486 sans me demander mon avis. Moi, j'aurais pas dit non à un enfant avec elle. Salope.)

(En même temps, la hantise de l'enfant dans le dos existe. Et, oui, nous n'y pouvons rien. Et, oui, des connes paumées ruinent des bouts de vies de types trop gentils qui reconnaissent ces enfants de la triche. J'en connais deux. C'est beaucoup, je trouve. Et la baise sans capote, c'est la pure baise. Alors quoi ? Le latex, on devrait dire que c'est la panacée ? Que savoir s'en servir est une preuve de maturité ? Terrain glissant. C'est une prévention et un moyen de contraception : point. Pas super bandant le latex. Autant se branler en pensant à Carla Bruni.)

Marcel Serre-Dents a dit…

(À Carla Bruni moulée dans du latex, ok.)

Monierza Molia a dit…

Je n'ai jamais dit que le latex c'est la panacée et que savoir s'en servir c'est une preuve de maturité. Mais si vous voulez éviter les enfants dans le dos, a priori, y a que la capote, le coïtus interruptus ultra pro, l'absence de pénétration vaginale ou bien carrément l'abstinence.

Les mecs à qui on fait des enfants dans le dos ne sont pas des victimes. Ils ont pris un risque qu'ils auraient dû évaluer. Baiser vaginalement c'est prendre ce risque.

Anonyme a dit…

A noter dans le Charlie de la semaine, un article - "le parti des foetus fait campagne" - traitant de "la guerre de l''IVG' en Espagne, qui alerte du poids de plus en plus important des groupes anti-IVG de l'autre côté des Pyrénées, alors que le droit à l'avortement y est plus libre que sous nos cieux réactionnaires.

(Cette actualité particulièrement alarmante doit notamment rappeler à Jill d'autres débats - médiocre à force de mauvaise foi de la part de son adversaire -, puisque ce lobby débilitant, soutenu par l'épiscopat et la papauté, a fait copain-copain avec la Phalange).

TH.

ps : je ne vois pas comment le latex pourrait être bandant, mais l'important - le bandant - n'est-il pas ailleurs ? (soit dit en passant et en toute mauvaise foi... Mais que celui qui n'a pas fauté me lance la première pierre, ce qui revient un peu à ce que dit Nik... finalement.)

gc a dit…

Th, l'avortement n'est pas libre en Espagne. Il est interdit sauf en cas de: viol, danger pour la santé du foetus, danger pour la santé de la mère. Toutes les femmes, bien évidemment, se rangent sous cette dernière exception, grâce à l'avis d'un psy qui signe des certificats comme Jésus fabriquait des petits pains...dans le privé. Dans le public on a rendez-vous avec le psy une fois que le délai d'avortement est dépassé. Ce qui veut dire en gros, que tous les avortements se font dans des cliniques privées que tiennent les militantes féministes de la première heure. Un avortement coûte environ 300 euros, ce qui n'est rien pour une riche et beaucoup pour une pauvre. L'ambiance y est glauque à souhait, tu te tapes systématiquement ces enfoirés de fondamentalistes catho en train de manifester à la porte. Vu avec mes yeux, j'y ai accompagné ma soeur en 1997. Il paraît que c'est toujours pareil, car depuis deux semaines les cliniques sont en grève tellement elles (les cliniques avec tout le monde docteurs, psys, etc)en peuvent plus. Donc pas d'avortements depuis deux semaines.
Ah oui, autre inégalité, les cliniques sont bien sûr dans les grandes villes.
Il y a des articles parus récemment dans rue89 mais j'ai la flemme de chercher les liens.
Autre truc incroyable, en France c'est tellement la misère pour avorter que les meufs du sud vont avorter en Espagne, en payant mais là où la "procédure" en revanche est rapide et pas sabordée par les obstréticiens de la santé publique.
Je suis intarrissable sur le sujet...

Jill alameda a dit…

Oups, je voulais dire bien sûr, jill (merde)

Anonyme a dit…

- L'avortement est plus libre en espagne qu'en France, c'est bien pourquoi de nombreuses femmes de l'hexagone se font avorter dans la péninsule, quitte à exploser le bas de laine.
- La question "gynécologique" est affaire de position politique, en France comme ailleurs. C'est plus libre en Espagne, autant que c'est criticable en Espagne.
Viva la muerte, en conclusion, si tant est qu'on puisse appeler cela une mort. Qu'ils aillent se faire foutre, et qu'elles soient prolifiques ces pintes de gènes, chacun sa vie après tout ; si je sais ce dont je ne veux pas, je suis bien loin de savoir ce que je veux.

Abreuve de précisions, Jill (nonobstant).
TH.

Monierza Molia a dit…

Non, ce n'est pas être plus libre que d'arriver à ses fins (un avortement) au prix d'avoir un certificat médical stipulant qu'on devriendrait folle (en gros) si on devait supporter une grossesse. Ce n'est pas parce que beaucoup d'hommes arrivaient à se faire réformer du service militaires avec un certif d'un psy qu'ils se sentaient plus libre, à mon avis. Ils arrivaient juste à contourner la loi, c'est tout.

Anonyme a dit…

Certes, il s'agit d'un contournement de la loi, mais liberté=permission légale me parait réducteur, car la tolérance eût égard à la loi est une donnée importante, que même les tribunaux, d'ailleurs, prennent en compte dans leurs décisions. S'il est par exemple puni par la loi d'être torché dans la rue, la tolérance pour ce type de faits me - nous - rend plus libre(s)... L'inverse étant la tolérance 0 et le pullulement de flics dans les rues, voire de militaires, ou les caméras de contrôle... S'il est vrai que l'on peut (doit) s'interroger quant à la légitimation par la psychiatrie de l'avortement en Espagne, la démarche rend possible l'acte, et le champ des possibles, n'est-ce pas cela la liberté ? Mon propre cas, pour ce qui est du service, est que la possibilité d'être réformé en allant voir le psy pendant les fameux 3 jours m'a rassuré avant les tests (je me sentait relativement libre), et je ne me suis pas gêné. Résultat, j'ai été libéré de mes obligations... au prix d'un bien gros mensonge dont je suis sûr qu'il n'avait pas échappé au psy en question !
La liberté ne s'arrête pas au Droit, mais aussi à l'interprétation des acteurs, aux moeurs, à la morale, etc., pour résumer.
TH.

Monierza Molia a dit…

Tes théories sont bien jolies mais le champ des possibles en matière d'avortement, je doute qu'il soit ressenti comme une liberté en Espagne si le prix à payer est de se faire passer, ne serait-ce que quelques instants, pour une femme incapable d'avoir un enfant pour des raisons mentales. Je ne crois pas qu'il s'agisse là de faire une dissertation philosophique ou sociologique sur la liberté qui est un tout autre sujet. Et finalement, en voyant la façon dont tu as reçu mon commentaire, je crois que ma comparaison avec l'armée n'était pas forcément la meilleure car les enjeux ne sont pas les mêmes. En gros : on se marre bien en général quand on raconte comment on s'est fait réformé, mais quand on raconte comment on a réussi à se faire avorter, à mon avis, on doit moins se marrer.

Jill alameda a dit…

Ecoute Th, je crois que tu essayes d'intellectualiser l'inintellectualisable. Va dire à une meuf sans un sou du fin fond de Murcia que l'avortement est libre en Espagne, va.
Il n'est pas libre parce qu'il est interdit, comme tu n'es pas libre de te balader à poil dans la rue. Ne brouille pas les pistes.
On parle ici de la liberté des femmes à disposer de leur propre corps, qui n'existe pas en Espagne car elles doivent passer pour avorter par un psy consentant.
Ce qui, par ailleurs, ne veut pas dire que la situation en France ne soit pas inquiétante. Ce sont les médecins ici qui contournent la loi pour plein de raisons dont notamment celle-ci: l'IVG n'est pas l'acte médical le plus prestigieux qui soit.

Alexe Popova a dit…

Le lien de l'article de rue89 :

http://www.rue89.com/ibere-espace/greve-des-avortements-dans-les-cliniques-espagnoles

Alexe Popova a dit…

Sur l'affaire des enfants "dans le dos".

Lorsque tu couches avec quelqu'un sans capote et qu'il te dit "j'ai fait un test, t'en fais pas, aucun risque" et qu'au final tu te retrouves séropo ou autre, tu peux te dire : 1) que tu t'es fait méchamment avoir, mais aussi que 2) tu as été bien con de le ou de la croire, et que la seule garantie de ne pas choper un truc, c'est la capote.

Je prends cet exemple parce qu'il me semble qu'il est désormais bien entré dans la tête des gens qu'un rapport sexuel sans capote = un risque de choper une MST et ce indépendamment des déclarations du partenaire.

Or il me semble que pour le risque de grossesse c'est exactement la même chose. Même si la fille dit "je prends la pillule, t'inquiète pas", coucher avec elle sans capote c'est prendre le risque qu'elle tombe enceinte.

Alors, évidemment, et on est tous d'accord là-dessus, bien sûr c'est très mal de mentir délibérément (et encore ici on est dans les cas extrêmes, on évacue les erreurs, oublis, accidents, etc) mais comme dit Monierza, baiser vaginalement c'est prendre un risque, y'a pas à chercher plus loin.

Jill alameda a dit…

Déjà qu'on a affaire à des mâles qui bandent pas, ça va les arranger cette phrase "baiser vaginalement c'est prendre des risques point". Ahlala

Marcel Serre-Dents a dit…

(...) Alors, évidemment, et on est tous d'accord là-dessus, bien sûr c'est très mal de mentir délibérément (et encore ici on est dans les cas extrêmes, on évacue les erreurs, oublis, accidents, etc) (...)

Non on (je) n'évacue rien du tout. Ne pas prendre sa pilule délibérément et le cacher délibérément à son partenaire, c'est essayer de lui faire un enfant dans le dos. Il n'y a pas d'autre définition. Les erreurs, oublis et accidents, c'est autre chose.

Il ne faut pas faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas...

Quant aux risques liés au coït : qui dit le contraire ? Personne, apparemment... Et c'est un enfonçage de porte ouverte, d'ailleurs.

Marcel Serre-Dents a dit…

Extrêmement fatigante et stérile cette minable guerre des sexes toujours renouvelée...

Anonyme a dit…

à Monierza : je ne comprends plus l'objet de ces commentaires. D'abord on fait des comparaisons qui laissent à penser qu'on décontextualise le sujet, et puis l'instant d'après on revient à la singularité de l'avortement, tout en glissant de la question de la liberté vers celle du traumatisme du "choix"... Difficile donc de débattre sereinement.
à Jill : je n'ai pas dit "libre" tout court mais "plus libre", mais je me répète, tu falsifies mes propos pour les contredire... En invoquant la situation de la paysanne de la pampa type (?), tu ajoutes à la problématique une donnée nouvelle, celle du coût, ce dont nous ne parlions pas auparavant. Et l'argent dans nos sociétés donne des libertés, certes, et je n'ai jamais dit le contraire, ce qui revient à dire par ailleurs qu'il n'y a pas que le Droit qui opprime ou rend libre, ce que je m'évertuais à dire par contre.
Puisque mes histoires de liberté intellectualisée vous emmerdent (je croyais bien pourtant que la liberté était intéressante à croiser avec la domination, me trompe-je ?), je vous laisse aux souffrances indicibles et inexplicables des petites martyres d'ici et d'ailleurs. Snif.
TH.

Alexe Popova a dit…

> Nikita : Tu n'étais pas visé par le "on" de ma phrase, détends-toi. Cela dit, je suis ravie que tu partages à ce point mon opinion que tu aies l'impression que j'enfonce des portes ouvertes.

Jill alameda a dit…

Th, tu m'as interrogée sur l'avortement en Espagne, je t'ai répondu, je t'ai parlé du coût de celui-ci dès mon premier commentaire, maintenant quand je te dis que tu me broutes le cerveau avec tes questions sur "est-ce que la liberté s'arrête au droit?"ce n'est pas parce que je refuse de réfléchir au concept de liberté, c'est parce que c'est hors sujet. Tant que les femmes paieront pour se faire avorter et se faire signer des certificats par des psys elles ne seront pas libres. Point, point et point.
Il est intéresant d'examiner le rapport entre domination et liberté une fois que femmes et hommes sont effectivement égaux en droits.
Je me suis volontairement maintenue hors du reste de la discussion parce que je n'ai pas personnellement d'avis définitif sur la question de la baise et la procréation. Enfin si ce n'est que faire des mômes quoiqu'il arrive me semble de loin une très mauvaise idée et que personne au monde ne pourra m'y forcer. Voilà.
Quant à la guerre, personne ici ne la défend ni la maintient, nous la subissons tous, hommes et femmes, d'où l'intérêt de la discussion. Que je sache ici on essaye simplement de discuter.

Anonyme a dit…

Finalement je réponds. C'est bien ce que je pensais, Jill : on dit c'est dégueulasse, mais on refuse d'aller plus loin dans l'analyse, on se refuse les nuances et la complexité des jeux de domination ; on s'autorise des points, voir un point final sec et rigide de façon unilatérale, et je ne trouve pas cela constructif (c'est très viril ce désir de maîtrise de la conversation, non ?). Si j'ai parlé de liberté, c'est aussi parce qu'on m'y a entrainé, à relire le bordel.
Juste, au passage, quelques chiffres : "Selon une estimation du Planning, 3 000 à 5 000 femmes, en France, sont contraintes, chaque année, d'aller à l'étranger, en Hollande ou en Espagne, où l'avortement, non dépénalisé, peut être pratiqué sans limitation de temps en cas de "risque psychologique" pour la mère." En France, donc, c'est plus difficile d'avorter, même au prix de cette saloperie de "risque psychologique". Ce qui NE VEUT PAS DIRE qu'il ne faille pas lutter pour une amélioration des possibilités d'avortement en Espagne aussi.
C'est vrai que tu parlais du coût dès avant, mais cela ne change rien au fond du débat. Dommage que cette conversation tourne au pugilat.
TH.

Jill alameda a dit…

Je sais que des femmes en France vont avorter en Espagne, je trouve ça grave, je n'ai jamais dit que la situation en France soit glorieuse, très très loin de là.
Je te trouve de mauvaise foi quand tu dis que je refuse de voir les nuances et la complexité des rapports de domination parce que je te signale que c'est abusif de parler "d'avortement plus libre" en Espagne. J'estime qu'il est simplement nécessaire et bien plus constructif que toutes les conversations du monde qui partent dans tous les sens d'employer les bons termes lorsqu'on désigne quelque chose. D'où mon point. Et d'ailleurs point de pugilat ici, il manquerait plus que tu me reproches de défendre avec énergie mes propos. Tout de même Thomas, tout de même...

Monierza Molia a dit…

TH : c'est le propre d'une conversation, d'un échange et de la communication, que de faire des essais, de se lancer dans des hypothèses qui quand elles sont reçues en face, peuvent finalement nous paraître erronées. C'est le propre d'un échange de revoir ce que l'on a avancé la minute d'avant, que d'ajuster au fur et à mesure et il est tout à fait possible de jongler avec tout cela sereinement, à mon humble avis.

Nikita : "la guerre des sexes" me semble être un mot beaucoup trop fort pour qualifier les échanges qui ont lieu ici. Il s'agit juste de point de vue échangés. Qu'y a-t-il de guerrier à cela ? Je peux comprendre que ça ne t'intéresse pas, mais à mon sens ça n'a rien de guerrier.

Marcel Serre-Dents a dit…

Monierza, si, il y a des tas de propos qui me choquent dans cette discussion. Pas moralement, mais qui me déstabilisent par leur violence. Je n'aime pas sentir de la haine et il y en a parfois, que je ne comprends pas vraiment.

Jill : Je n'ai pas du tout l'impression de subir une guerre, justement. Ou alors elle est intérieure, intime, personnelle, avant tout. Et certainement pas une guerre entre hommes et femmes, clans stupides où je serais sommé de prendre ma place (sans la choisir -- c'est aussi con qu'une patrie). Ce qu'on semble oublier parfois, en désignant l'autre comme un "crétin", "incapable de bander" et de ne pas rendre enceinte la fille avec laquelle il a le malheur (à ce stade, on peut vraiment parler de malheur, putain !) de baiser.

Je croyais que l'outrance de l'article était drôle (elle me faisait rire). Dès que ça devient sérieux, c'est comme les blagues racistes qui tournent mal : ça m'effraie un peu.

Monierza Molia a dit…

Ce que je dis est probablement violent mais c'est juste la violence que nous vivons depuis que nous avons nos règles : pénétration vaginale = possibilité de tomber enceinte. Je me suis contentée de renvoyer cet état de fait vers les mecs dont certains manquent effectivement de lucidité à mon avis, mais sans haine aucune. C'est purement biologique et c'est violent, oui.

Jill alameda a dit…

Ah oui, mais je n'ai pas parlé de crétins moi ! Au contraire si j'ai réagi au commentaire d'Alexe c'est parce que la phrase "baiser vaginalement c'est prendre des risques" m'a choquée. Elle me donne en effet envie de ne plus jamais baiser.
Je me situais plutôt du côté des hommes qui ne bandent pas, ok, j'aurais peut-être dû parler de mon manque d'excitation, ok, bon, au temps pour moi.
Et pour ce qui est de la guerre subie, franchement je ne dis pas que ce soit la seule, ni même la plus importante, je sens bien plus une pression du système économique, des tas de trucs me font violence mais oui celle-ci entre hommes et femmes existe, bien malgré tout le monde. Ce qui ne veut pas dire que je m'y vautre. Je n'y pense pas la plupart du temps mais je la ressens parfois, oui, ça arrive et je trouve ça d'autant plus lamentable que c'est inconscient, qu'inconsciemment nous véhiculons des comportements en ce sens.
C'est un peu nul de voir comment le ton a monté, il n'y avait aucune allusion, aucun motif pour ça.

Anonyme a dit…

je ne dicuterai pas sur le fond du sujet. Juste par ce que je ne peux pas entendre les arguments de quelqu'un qui dit:"on devrait les obliger à; il faudrait totalement les interdire de, on devrait steriliser chimiquement.."
que le sujet soir révoltant, qu'on aie personellement à un moment , envie de couper les couilles à un gros connard, ok.....qu'on pose en loi universelle la guerre des sexes, la violence et l'integrisme, je peux pas..Qu' on ne me dise pas : on a subi et on subi encore bien pire nous les femmes. Vrai. Mais soyons constructive bordel, notre force est immense et ailleurs que dans une vengeance hystérique!

Monierza Molia a dit…

Anna, vous prenez mes propos au pied de la lettre. Ils sont juste le reflet d'un énervement qui peut me traverser l'esprit à un moment donné. Tout comme vous, je hais les personnes qui disent qu'il faudrait obliger, interdire, etc. Ce sont justes des fantasmes qui sont exprimés ici. Je pense qu'exprimer ces fanstasmes dans le cadre d'une problématique peut faire partir de la construction d'une lutte.

Anonyme a dit…

Le fœtus qu'est ce que l'on en a à b..., et une stérilité en prime, c'est parfait, ého, faut vous réveiller, presque 7 milliard,... y'a qu'à adopter.